Sans larme c'est la sécheresse du cœur.
Pleurer c'est le chemin de la vie, de la guérison. C'est d'ailleurs une image très symbolique que la naissance, dès son arrivée au monde, le bébé crie et pleure. S'il ne pleure pas il ne vit pas. C'est assez étrange n'est ce pas que pleurer soit la première chose que l'on fasse ?
Plus tard, un enfant pleure de fatigue, de douleur, de tristesse, pour attirer l'attention, pour exprimer sa frustration.
Adulte on n'ose plus pleurer, c'est assimilé à de la faiblesse, de la honte parfois. On se l'autorise pour des événements tragiques lorsque garder l'émotion n'est physiquement plus supportable.
Et pourtant, pleurer est salvateur, libérateur. C'est nourrir une bonne fois pour toutes son chagrin pour mieux s'en détacher.
Le nourrison pleure chaque soir, de façon libératrice, pas forcément par manque ou par douleur, mais c'est le trop plein de toutes les tentions de sa journée, de tout ce qu'il apprend, emmagasine. Une fois sa crise passée il peut s'endormir paisiblement. Simplement parce qu'il a libéré les émotions qui l'envahissaient.
Alors ne réprimez pas vos pleurs, quand la coupe est pleine, faites couler, irriguez!
La guérison passe par des pleurs pour pouvoir accepter
Magnifique autant le texte que la photo !